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Live-Video: Schubert Arpeggione-Sonate

Durchaus ist das Cello-Repertoire an Meisterwerken nicht arm, und dennoch ist Schuberts Arpeggione-Sonate eine wahre Perle in der Notenbibliothek eines jeden Cellisten. Wie bei Schubert üblich hat das Werk trotz musikalisch leichten, beschwingten und gar volkstümlichen Elementen auf der einen Seite, tiefschürfendste und schönste Melodien und raffinierteste Harmonien als Kontrast.

Als eines der technisch anspruchsvollsten und heikelsten Stücke im Cello-Repertoire hat die Arpeggione-Sonate sich als Prüfstein für jeden Cellovirtuosen etabliert. Die Schwierigkeit rührt nicht zuletzt daher, dass das Werk original nicht für Cello sondern für ein Instrument namens Arpeggione komponiert wurde, welches heutzutage kaum noch im Gebrauch ist. Was auf einem Arpeggione wohl recht gut spielbar war, ist auf dem Cello eine echte Herausforderung. In der Gegenwart wird das Stück nun auf allen möglichen Instrumenten gespielt: Bratsche, Kontrabass, Flöte, Oboe und andere mehr. Aber meiner Meinung nach klingt es auf dem Cello am schönsten und ausserdem kann man nur auf dem Cello die original von Schubert vorgesehenen Tonhöhen weitestgehend respektieren, da andere Instrumente in der Regel entweder in der Höhe oder in der Tiefe begrenzt sind und dann behelfsmässige Oktavsprünge machen müssen, um das Stück spielbar zu machen.

Das Video ist eine Live-Aufnahme vom Konzert des 6.11.2016 im Rahmen der “Fêtes Musicales” in Bulle. Am Klavier spielt mein langjähriger Kammermusik-Partner Riccardo Bovino.

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Presseartikel: “Des moments privilégiés aux Fêtes musicales” (La Liberté, 8.11.2016)

“La Liberté”, 08.11.2016

LISE-MARIE PILLER

Critique/Broye-Vully » Avec une nouvelle œuvre en création, il y a la fébrilité d’assister à un bout, même modeste, d’histoire musicale qui s’écrit. Non pas que l’écriture de Michel Rosset se situe dans l’avant-garde, mais l’inédit des sonorités rend le moment tout de même privilégié. C’est ce qu’ont offert dimanche après midi les Fêtes musicales de Bulle à leur public réuni à la chapelle Notre-Dame de Compassion, écrin idéal pour la musique de chambre. La disposition déjà est originale: une voix de baryton et un violoncelle (connu lui aussi pour «chanter»), des percussions (métallophone et marimba entre autres) et un piano. Entre ces deux «paires» d’instruments, le compositeur cultive des parentés sonores, crée des échos.

Il a défini son œuvre en sous-titre comme une «fantaisie»: forme légère et libre s’il en est. Pour la structurer: des poèmes du Fribourgeois Frédéric Wandelère. En préambule du concert, Michel Rosset décrit les textes qu’il a choisis et mis en forme comme «schubertiens»; mais le style musical de cette Ombre dans le vent n’est lyrique que dans certains passages. L’œuvre est surtout marquée par des rythmes très irréguliers, à la limite parfois du jazz, malgré une structure très tenue (trois parties dans chacun des quatre mouvements, un passage parlé à la fin de chaque mouvement).

Le «Wanderer» de Michel Rosset (dans le premier mouvement à l’enseigne du Pèlerin) fait des pauses, dans des moments où le temps se suspend, créant une atmosphère étrange, mystérieuse. Les quatre voix – Annick Richard (percussions), Riccardo Bovino (piano), Jean-Luc Waeber (baryton), Sebastian Diezig (violoncelle) – sont traitées de manière équivalente, loin du modèle soliste avec accompagnement. La voix se marie au violoncelle. Les instruments percussifs, y compris le piano, tirent le violoncelle vers les pizzicati. La musique sautille, jusqu’à cet Orage intérieur, plus suggéré que décrit.

L’écriture est subtile: l’inquiétude du deuxième mouvement tient dans les gammes descendantes, les frottements harmoniques, les glissandi du violoncelle, les rythmes irréguliers, mais les effets sont fins, comme des pointillés sur un tableau. Le mouvement de l’hiver a un caractère évanescent, virevoltant (les flocons de neige?), parfois fantastique. L’ambiance n’est pas à la tristesse, le marimba finit d’ailleurs sur une gamme ascendante. La tension est plutôt marquée quand les quatre voix jouent ensemble.

On retrouve dans le dernier mouvement, fidèlement à la notion du «cycle» des saisons, le caractère sautillant du début de l’œuvre, après un passage intense et lyrique entre la voix et le violoncelle. Pas de gros accord final en apothéose, juste une note au piano (qui avait ouvert l’œuvre), pour lâcher la bride, laisser la musique résonner encore en soi et donner envie d’y revenir.

Le bonheur d’écoute se poursuit en deuxième partie de concert, avec une magnifique version d’un «classique» du répertoire schubertien: la Sonate argeggione. Sebastian Diezig, avec le pianiste Riccardo Bovino, fait chanter son violoncelle de manière très viennoise, très dansante. Il joue par cœur, dansant dans la lumière et l’ombre, dans une légèreté et une inquiétude toutes romantiques. La partition est virtuose, elle pousse l’instrument à ses limites; il craque, pleure, passant par toute la gamme des émotions. C’est une musique qui sonne de manière très proche, très intime.

Et malgré la récurrence des thèmes, il y a là une manière de déjouer les attentes, de renouveler le discours, avec des modulations harmoniques, des changements de rythmes, des nouveaux thèmes, qui rendent ce «tube» absolument enthousiasmant. ELISABETH HAAS

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Audio-Aufnahme: Beethoven Sonate in C-Dur op. 102 Nr. 1

Ludwig van Beethoven: Sonate in C-Dur op. 102 Nr. 1

Sebastian Diezig, Cello / Riccardo Bovino, Klavier

 

1. Satz: Andante teneramente – Allegro vivace

 

2. Satz: Adagio – Allegro vivace